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Défi pas de streaming pendant 30 jours – Maintenant quelles nouvelles routines

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Nous sommes ici chronologiquement un mois après avoir terminé mon défi « pas de streaming pendant 30 jours », dont voilà le dernier épisode. L’occasion de partager un peu de ressenti sur le retour à la routine, quelques clés me permettant de maintenir une consommation modérée de la vod. L’idée était de ne pas craquer et, comme ces régimes yoyo, ne pas revenir à un état pire qu’avant le début du régime défi.

Liberté retrouvée ou nouveau départ ?

Premier constat : je suis soulagé d’avoir pu reprendre la consommation de vod. Je n’ai pas besoin d’attendre 21h15 que commence un film que je ne souhaite pas regarder et je peux enfin consulter tous les tutos de bricolage que je veux (à chacun ses occupations). N’étant pas éco-anxieux, je ne culpabilise pas de streamer. Donc, liberté retrouvée. Mais (il y a toujours un mais), alors que ma première vidéo n’était qu’un un partage sur Insta, plus les jours ont passé et plus je suis retombé dans ce travers de rester mal assis, la nuque cassée, à scroller sur des shorts youtub ou autres insta. Finalement et rétrospectivement, libre mais toujours accro. Ce dernier épisode sur mon défi sera un bon moyen de se remettre en question et apporter quelques petites corrections afin de tenir sur le long terme les engagements que je me suis pris.

💡 À retenir
La reprise progressive et réfléchie du streaming permet d’éviter l’effet rebond et de maintenir les bonnes habitudes acquises pendant le défi.

De nouvelles habitudes qui persistent

Je m’auto-flagelle, pourtant j’ai pu maintenir quelques habitudes positives développées pendant ce mois de jeûne. La plus grande victoire ? La lecture occupe désormais une place importante dans mon quotidien, avec environ deux heures par jour consacrées aux livres et aux articles d’information.

Une redécouverte inattendue a été le plaisir de la peinture sur figurines, une activité que je partage maintenant régulièrement avec mes enfants. Le week end c’est toujours sympa de ressortir la trousse à pinceaux, nous nous retrouvons autour de petites figurines heroic-fantasy ou de moulages en plâtre, créant des moments de partage précieux loin des écrans.

📊 Les premiers chiffres
Avant : je tournais en moyenne autour de 4 heures quotidiennes de vidéos (3h YouTube/Instagram + 1h séries)
Maintenant : plutôt 30 minutes YT + 1h de séries au mieux

La technologie au service de la modération

Pour éviter de retomber dans une consommation excessive, j’ai mis en place plusieurs garde-fous techniques :

  • Limitation à 30 minutes par jour sur YouTube et Instagram via l’option « Bien-être numérique » d’Android. Je regarde également toutes mes videos YT et Inst en noir et blanc pour éviter d’être attiré inutilement vers autre chose que ce que je souhaite regarder. Mais pour la dernière technique, c’est pas encore hyper efficace.
  • Streaming en basse définition systématique. Ca n’a pas changé par rapport à avant mon défi, je regarde toujours mes vidéo en 240p, ça suffit largement sur mon téléphone ou ma tablette.
  • Désactivation de la lecture automatique. Quand j’ai pu, j’ai désactivé le démarrage auto des vidéos pendant que ça scrolle. Je n’y arrive toujours pas sur Insta, dommage.

Les ajustements à faire

Je l’évoquais quelques lignes plus haut, il y a des travers que je commence à reprendre : scroller les soirs pendant mes 30 minutes de YT et m’endormir le soir devant une série que je recommence le lendemain.

Pour le dernier point, c’est simple, je dois prendre l’habitude de télécharger la vidéo avant de la regarder, ça permettra de pas streamer plusieurs fois le même film ou épisode de série et/ou je décide que les mardis et jeudis par exmple, c’est lecture et rien d’autre (yaka fokon).

Pour le scroll infini par contre, je cherche encore, ce qui est clair c’est que le commerce de l’attention fait très bien son boulot, et on devient rapidement addict à ces petites videos qui n’apportent pas grand chose. Je vais essayer de faire comme quand je cherche un film, d’abord je me pose la question : « quel genre je veux regarder ? », puis je cherche dans la catégorie décidée. Là ce serait : « quel youtubeur je veux regarder ? » et j’irais sur la chaine du créateur de contenu choisi.

Les impacts

La modération a des effets positifs sur le portefeuille. L’arrêt de YouTube Premium représente une économie de 12€ mensuel. Ma tablette, moins sollicitée, se décharge moins vite, réduisant ainsi ma consommation électrique. Je réfléchis même à résilier mon abonnement Amazon Prime, moins pour le streaming que pour limiter les achats impulsifs.

Le retour à la « normalité » a été accueilli avec soulagement par mon entourage. Il faut avouer que rester à l’écart des conversations sur les séries populaires n’est pas toujours simple. Je n’ai pas vu Squid Game saison 2, et alors ? J’ai découvert qu’il existe bien d’autres sujets de conversation passionnants.

Si je devais tirer 3 enseignements

  1. On peut vivre sereinement sans suivre chaque nouvelle vidéo de ses créateurs préférés. En reprenant je m’attendais à craquer complètement après le défi, mais les alternatives ont pu me faire oublier ce que j’ai manqué, qui d’ailleurs ne me manque plus.
  2. L’information peut se consommer autrement que par les réseaux sociaux vidéo. Livres, articles de journaux, podcasts, on peut tout retrouver sans avoir de flux video (qui n’apporte rien en général puisque le texte ou l’audio suffit).
  3. Rater sa série préférée ne rend pas malheureux. Alors il faut éviter certaines discussions avec les amis ou collègues pour ne pas se faire spoiler la fin, mais ça reste parfaitement supportable.

Et maintenant ?

🎯 Pour les hésitants
Se poser la question, c’est déjà faire un premier pas.

Un regret ? Ne pas avoir assez partagé cette expérience autour de moi, particulièrement au travail où plusieurs collègues sont sensibles aux enjeux environnementaux et de bien-être.

Les bénéfices de ce défi continuent de se faire sentir. Ma relation avec le streaming a profondément changé : plus consciente, plus mesurée, plus équilibrée. Les moments passés en famille se sont enrichis, la lecture a repris sa place, et surtout, je me suis prouvé qu’il était possible de modifier ses habitudes numériques sans sensation de privation.

Ce défi n’était pas une fin en soi, mais le début d’une nouvelle façon de consommer les médias numériques. Une approche plus réfléchie, plus responsable, qui me correspond davantage. Je réfléchis même à reproduire l’exercice quelques jours chaque mois.

La vraie réussite n’est pas dans les 30 jours d’abstinence, mais dans les changements durables qui en découlent. Et vous, êtes-vous prêt à relever le défi ?

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